Mon cher lecteur,
La financiarisation de l’économie est terminée. Il s’agit dorénavant de financiariser la société.
Demandez donc à François Ruffin qui tendit son micro ébahit en 2012 à un économiste de marché qui lui expliqua en 10 minutes pourquoi François Hollande allait être élu, pourquoi il allait renier sa parole et son programme (en particulier sur la loi travail), quelles réformes allaient devoir passer et dans quel ordre, quel que soit le candidat élu. Lui savait bien que l’agenda était dicté par cette fiction que sont les marchés. [1]
Nous sommes au milieu du gué et nous savons qu’il faut réconcilier les signes financiers et les signes sociaux. Il y a nécessité. C’est mathématique au sens des théorèmes de Debreu-Arrow qui ne sont pas les premiers crétins venus, j’y reviens.
Les sphères sociales et financières ne sont pas indépendantes, vous ne pouvez pas administrer l’une et l’autre selon des règles différentes sans créer de l’instabilité, instabilité croissante depuis les années 1980 et le début de la financiarisation et qui approche le stade terminal.
Voilà tout l’enjeu de la réforme des retraites : la financiarisation du fonctionnement de nos sociétés et cet enjeu vient de loin. Il prend racine au XIXe siècle. Si vous avez compris cela, tout devient plus clair.
Financiarisation ou financialisation, plus anglais et donc plus correct au fond, sont 2 bien mauvais mots. Il n’est pas anodin que nous n’en ayons pas de meilleur. C’est un sujet qui reste dans l’ombre, qui n’est pas suffisamment discuté, ni analysé de manière fondamentale.
C’est ce que je vais tenter de faire aujourd’hui. Excusez-moi par avance si j’ai vu trop grand. Vous me direz. Mais si vous pensez qu’il y a de la valeur dans cette réflexion, partagez-la à votre carnet d’adresses et sur les réseaux grâce aux boutons en haut et en bas de cette lettre. C’est important.
Car en voici une mascarade.
Mascarade de réforme et mascarade de grève.
Paris est devenu le mauvais théâtre peuplé de mauvais acteurs, mal grimés et mal costumés, nous crachant à la figure leur mauvais vers sans que nous puissions nous échapper.
Ma faute, mon cher lecteur, a été de m’y laisser prendre et de ne pas m’y intéresser plus tôt.
Car enfin cette réforme ne sert à rien !
Elle ne résout rien au problème structurel de financement des retraites et encore moins au niveau conjoncturel : Les premiers concernés partiront à la retraite à partir de 2037… Le déluge !
L’âge pivot à 64 ans n’est en rien une révolution. Si seulement il suffisait d’en passer par là…
Et depuis quand les syndicats et politiques s’intéressent à de si longues échéances ? Pourquoi prendre tant de risques pour une réforme qui ne change rien à l’équilibre financier structurel et qui risque bien d’être démantelée 10 fois d’ici 2 037.
Ces gens seraient-ils en train de mettre la France à feu et à sang pour rien ?
Cette réforme n’est même pas un cadeau du président des riches…
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur La dignité, combien de points retraite ?
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle